Royal cabanon
Sanctuaire
Spring expo
"Mais pas un mot, pas un bruit, compris ?"
L'été du dessin
La forme sauvage des esprits vagabonds
William Henry Pratt l’oeuvre complète , VOL . 1
DNSEP
« Il me plaît de souffler sur mes oeuvres, sur la peinture encore humide. C’est personnel, j’ai le sentiment d’y insuffler quelque chose de non verbal. Le verbe m’intéresse mais j’ai beaucoup plus de facilité dans le maniement de la matière. ( Sinon je serai devenu théoricien…).

Souffler sur la peinture … de la superstition ? Peut-être ?
Mais pourquoi l’art ne pourrait-il pas être de la superstition ? Ma tante, Nathalie, crachait dans ses paumes de mains à la vue d’un chat noir pour dénouer le sort, la malchance. Peut-être que je crée des formes et souffle dessus dans un but semblable. Qui sait ?

Pour dénouer le sort de l’injustice que je trouve autour de nous, en nous.

La pratique plastique me permet donc de conjurer le sort avec ce que je trouve. Et si mon pinceau perd ses poils, qu’ils s’incrustent à jamais dans la peinture, eh bien tant mieux. J’en suis le premier étonné et ça rentre dans le travail. Les poils du pinceau m’aident à conjurer le sort et à communiquer mon engouement pour la vie.

Bref, je considère ce que je vous montre comme des autels qui permettent de mettre un peu d’ordre dans ce chaos ambiant. Pour moi ces autels sont une revanche sur les épreuves de la vie et j’espère au moins qu’ils vous feront un peu de bien. »

Une exposition au festival Spin Off à Angoulême, 2019
Balade
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Premier coup
Desformes
À perte de vue je vois clair
Comme le moment dans Titanic […]